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Réchauffement climatique: le chef de l’ONU appelle la COP28 à l’action

Alors que le monde se réchauffe à un rythme sans précédent, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi les dirigeants réunis dans le cadre de la COP28 à l’action.

« Nous vivons un effondrement climatique en temps réel – et l’impact est dévastateur », a prévenu M. Guterres dans un message vidéo.

Le Secrétaire général s’est récemment rendu dans deux « points chauds » du réchauffement climatique, au Népal et en Antarctique, où il a observé la fonte record de la banquise et s’est dit « choqué par la vitesse du recul des glaciers ».

Selon un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’étendue maximale de la glace de la mer de l’Antarctique pour cette année était inférieure à un million de kilomètres carrés du précédent record, atteint à la fin de l’hiver dernier dans l’hémisphère sud.

Les glaciers de l’ouest de l’Amérique du Nord et des Alpes européennes ont également connu une « saison de fonte extrême ».

En raison du réchauffement continu des océans et de la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, une élévation record du niveau de la mer a également été observée, a indiqué l’OMM.

Du cyclone Daniel en Libye en septembre aux inondations dévastatrices dans la Corne de l’Afrique après cinq saisons consécutives de sécheresse, en passant par une grave pollution de l’air entraînée par les incendies de forêt au Canada, le rapport de l’OMM met en lumière les sinistres effets du bouleversement climatique sur la vie, la santé et les moyens de subsistance des humains.

Le chef de l’ONU a réitéré son appel pour « tripler les énergies renouvelables, doubler l’efficacité énergétique… et éliminer progressivement les combustibles fossiles ».

La capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables a augmenté d’environ 10%, tirée par l’énergie solaire et éolienne, selon l’OMM.

Lors de cette COP sera dressé le tout premier « bilan mondial » visant à évaluer les progrès collectifs en matière de réduction des émissions, d’accélération des efforts d’adaptation, et de soutien aux pays en développement, durement touchés par le réchauffement climatique.

M. Guterres a déclaré que les pays devaient « aller plus loin et plus vite pour protéger les populations du chaos climatique ».

Les pays développés doivent aussi honorer la promesse de fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique, faite pour la première fois lors de la COP15 en 2009, ainsi que doubler le montant du financement destiné aux efforts d’adaptation, a insisté le chef de l’ONU.

          

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