Monde Aujourd’hui

A vrai dire: Le digital, une priorité!

  • Saoudi El Amalki //

Notre pays se lance tambours battants dans cette novation qui révolutionne l’entrepreneuriat de la planète. Les nouvelles technologies numériques envahissent l’univers par ce que l’on appelle un peu partout au monde : l’Intelligence Artificielle. Tous les secteurs enfourchent à brides abattues, les mustangs de la digitalisation, pour se mettre en phase des mutations profondes qui s’opèrent de manière supersonique. L’Etat marocain devra s’en rendre compte et se mettra au service de ces changements d’attitudes mais de ces nécessités impérieuses.

L’IA n’est plus un luxe superflu dont on peut se passer ou tout au moins en ajourner l’usage. Cependant, au moment où les Nations en pleine conscience de cette réalité transitoire de l’économie, mettent le paquet afin de se frayer la place au soleil au cœur d’une émulation infernale en injectant des milliards pour ce faire, chez nous malheureusement, on met du plomb dans l’aile des startups, empreints de talents et d’ambitions.

Il est bien vrai que le royaume a mis en place une stratégie digitale 2030 pour justement activer cet accès en ébullition. Toutefois, on continue tout de même, à cadenasser le glossaire juridique afin d’inciter les pépites à y naviguer sans pépins en cours de route. De même, on n’a pas de cesse non plus, de verrouiller l’acheminement des données, de nature à fluidifier et fructifier la connaissance.

De surcroît, on ne comprendrait jamais pourquoi on maintient des taxes exorbitantes sur des outils électroniques d’importance capitale, tels les PC, les IPad, les Smartphones…Comment pourrait-on vulgariser une accessibilité aussi décisive pour la mise sur selle d’une affluence intensive, alors que l’on se plaît de foudroyer les usagers d’imposition extravagante?

La pression fiscale pour une acuité de telle ampleur, s’avère tellement démotivante et démobilisante qu’elle dissuade toute volonté à s’y mettre pour de bon. A contrario, l’Etat devrait en fait, investir dans le sens de la digitalisation de tous compartiments de la vie active, notamment l’entreprise pour faire face à l’informel qui tend constamment à proliférer et infester l’économie nationale. A cet égard, des fonds publics injectés dans la généralisation du secteur, en l’exonérant d’impôts, puisque l’on en tire profit dans l’apport du gain de temps, de promptitude escomptée de la marchandise, de bénéfice avéré après chaque opération…

Certes, on investit énormément dans les grands travaux qui font du Maroc un chantier constant de construction, autant en faire autant en matière d’investissement dans le numérique. Il faudra savoir ce qu’on veut dans ce pays !

          

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