Maroc aujourd'hui

Le Maroc religieux..Prôner une approche modérée

  • Saoudi El Amalki //

Depuis des lustres, notre pays met sur orbite une conduite théologique plutôt modérée, en phase avec la politique de réalisme qu’il préconise dans son attitude générale tant en interne qu’en externe. A plus forte raison, la question religieuse demeure du ressort exclusif de Amir El Mouminine auquel Il assure la gestion et l’arbitrage.

Au fil des siècles, le Maroc reste constamment un havre de tolérance et, de ce fait, acquiert un rayonnement éclatant, en réel prêcheur des vertus religieuses d’ouverture. Il ne cesse de conquérir l’universalité, à travers ce charisme magnétique qui prône la tempérance et l’atténuation, un peu partout notamment en terres africaines au cœur desquelles il édifie des lieux de culte de haute facture dont le dernier en date n’est autre que le joyau implanté à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Depuis donc très longtemps, cette approche que développe le royaume avec fluidité, a toujours servi de bouclier à la radicalisation qui s’infiltre dans la société, émanant du Wahhabisme oriental dont l’aliénation extrémiste et terroriste a proliféré parmi les « cellules dormantes ».

En effet, au lendemain du carnage du 16 mai 2003 à Casa, notre pays fait face à cette infestation macabre par le biais d’une stratégie de longue haleine, fondée sur des mesures de démantèlement sécuritaire en direction des réseaux d’obscurantistes fanatiques, mais également basée sur la diffusion par tous les moyens, des contre-offensives pédagogiques dans les divers supports de la religiosité afin d’encadrer et sensibiliser les citoyens sur les périls de l’Islam idéologique dévastateur.

L’incorporation de la 8ème chaîne consacrée aux préceptes du Coran, la mise en train des formations destinées aux Oulémas et leurs disciples futurs, le transfert des formateurs aux pays africains, la profusion des mosquées dans le pays à des cadences effrénées, le suivi continuel des discours prononcés par les Imams aux prières, l’ancrage de la tradition des « cours magistraux Al Hassania », initiés par Feu le Roi Hassan II et suivis son Successeur le Souverain Mohammed VI…, sont autant d’actions pour endiguer l’endoctrinement radical et donner libre cours à une vie religieuse de tolérance et d’ouverture sur les confessions et les croyances qui ont toujours accompagné toutes les communautés marocaines à travers l’Histoire.

Ce soft power religieux que présente notre Nation, en alternative à la dérive radicalisante Wahabbiste, au système comportemental étranger aux traditions cultuelles marocaines, s’érige en réel leadership de pacification et de coexistence sacerdotale ! Autant dire que le Maroc d’exception dont on se réjouit fièrement tient à la pluridisciplinarité des valeurs !

          

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