Culture

Kenza Kassimi, une érudite de cœur

Saoudi El Amalki//

Discrète et laborieuse pareil à l’abeille en quête de pollen de fleurs du verger vermeil, elle se focalise sur son prisme de prédilection. Femme de gauche et imbue de progrès, elle respire la bonté de l’âme et la beauté de l’esprit sur tous les toits de l’humanité. Kenza Kassimi, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’ingénie corps et âme, à plaidoyer la libération de la femme violentée par l’édition de sa belle triptyque : Violences faites aux femmes dans le monde arabo-musulman, Post-sociétés masculines et questions de la violence latente envers les femmes : approches analytiques.

Fort convaincue de la justesse de ce combat farouche, elle en fait son affaire et sa raison d’être du fond en comble, aussi bien au sein de la structure des femmes dont elle fait partie en l’occurrence Union de l’Action Féministe (UAF) qu’aux sensationnelles contributions aux activités universitaires. En fait, en sa qualité d’enseignante-chercheuse es sciences sociales, docteur Kenza Kassimi est détentrice de trouvailles sociologiques de haute pertinence qui font progresser la recherche dans les méandres de la complexité de la cause féminine.

De ce fait, on fait toujours appel à son incorporation dans tel ou tel colloque, traitant des questions féminines auquel elle s’engage dans la moindre hésitation. A aucun moment, elle ne se dérobe ni se résigne face à ses responsabilités morale et politique de cette action viscérale et vassale à la liberté et l’épanouissement de la femme.

Dotée de qualités de profondes portées humanistes, Kenza Kassimi s’adjuge une place de choix au sein de l’entourage professoral et militant auquel elle voue respect et estime, tant au sein du Groupe de Recherche du Genre, de Digitalisation et de Culture (GRGDC) à la faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir, que les multiples espaces de débat et de partage et de camps d’échange tributionnel.

De par sa polyvalence de savante en sociologie et de militante généreuse à l’adresse de l’émancipation des femmes, Kenza se porte utile aux principes de chevalerie et de noblesse humanistes suprêmes. Elle est profondément consciente des capacités intrinsèques de la femme et se lance dans leur optimisation, par le travail assidu.

Kenza est donc une maniaque du travail intellectuel pour cette cause féminine et croit éperdument en son rôle décisif dans la famille, la société et l’humanité en son entièreté. Léon Tolstoi, l’illustre romancier de Russie disait un jour : « Femmes, c’est vous tenez entre vos mains le Salut du monde ! » En signe de reconnaissance, d’admiration pour cette femme et exemplaire et magnanime à souhait, on lui offrira une gerbe de jasmin et de muguet, tout en lui dédiant un extrait d’un poète de l’Hexagone, de Pierre de Ronsard :

Ces liens d’or, cette bouche vermeille,
Pleine de lis, de roses et d’oeillets,
Et ces coraux chastement vermeillets,
Et cette joue à l’Aurore pareille ;
Ces mains, ce col, ce front, et cette oreille,
Et de ce sein les boutons verdelets,
Et de ces yeux les astres jumelets,
Qui font trembler les âmes de merveille,

          

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